Les troubles musculosquelettiques sont des maladies qui touchent les articulations, les muscles et les tendons. L’activité professionnelle peut jouer un rôle dans leur apparition, leur durée ou leur aggravation et de nombreuses entreprises sont concernées. Pour elles, cela représente un enjeu économique important.
LES TMS, DE QUOI PARLE-T-ON ?
Les troubles musculosquelettiques (TMS) touchent les articulations des membres supérieurs (épaule, coude, main, poignet et doigts) ainsi que le bas du dos. L’activité professionnelle peut jouer un rôle dans leur apparition, leur durée ou leur aggravation, notamment lorsque l’organisation du travail (répartition de la charge, définition des tâches, gestion des remplacements, etc…) fait émerger deux types de facteurs de risque :
- des facteurs physiques : gestes répétitifs, travail statique, efforts excessifs, positions articulaires extrêmes, port de charges lourdes… ;
- des facteurs psychosociaux : pression temporelle, manque d’autonomie, manque de soutien social, travail monotone…
Les articulations du haut du corps sont particulièrement touchées par les TMS, notamment celles des bras et de la main, ainsi que le bas du dos.
Les TMS, quel impact pour les entreprises et les salariés ?
Salariés se plaignant de douleurs, absences répétées, perte de productivité… Les troubles musculosquelettiques (TMS) et le mal de dos touchent de nombreuses entreprises de tous secteurs d’activité.
En France, les TMS représentent 87 % des maladies professionnelles et le mal de dos représente 20 % des accidents du travail. En 2017, leur coût direct pour les entreprises s’est élevé à près de deux milliards d'euros à travers leurs cotisations accidents du travail et maladies professionnelles (AT/MP).
Pour les salariés, près de la moitié des TMS entraînent des séquelles lourdes avec des risques de désinsertion professionnelle.
Equipements et formations
Pour se prémunir des TMS, il est tout d'abord important de dresser le bilan des tâches et situations qui présentent un risque pour les individus.
Par cette analyse, il convient de prendre des mesures adaptées pour réduire au maximum l'impact sur la santé du travailleur et l'assister dans ses tâches.
En fonction de la structure et du poste concerné, il peut s'agir d'une réorganisation de l'espace, de l'achat d'un mobilier réglable...
Eviter les TMS, c'est aussi appliquer les bon gestes. Pour sensibiliser les salariés ou faire une piqûre de rappel, les formations Gestes et Postures permettent de revoir, par secteur, la conduite à adopter en fonction des tâches.
